• Un Film de Cul (105)

     

    Ainsi nous entreprenons notre remontée dans le temps. Avec Maggy qui me colle de partout et quelque chose cloche sans que je puisse clairement exprimer ce que cela peut être. Le premier étage se révèle plus troublant encore. Comment se fait-il que c'est aussi propre.. J'ai le sentiment que la maison est habitée. Même l'électricité fonctionne.. C'est drôle non;. Je m'enquis alors qu'elle plane aux cieux de la grande planète érotique dans laquelle je suis censé l'accompagner. Ah bien sûr. Comme on en dispose et on a les clefs.. Le bâtiment avec tout l'équipement de l'hôtel sert pour les repas de chasseurs ou des fêtes privées.. Tiens viens voir un peu ces chambres.. Effectivement elle me paraît sympa cette première chambre avec son plumard encore recouvert de son couvre lit bleu. Sans un mot superflu je la dirige aussitôt vers ce lit. Viens un peu par ici, toi;. Je lui fais.. Putain mon salaud.. Depuis le temps que j'en avais envie.. Elle souffle et s'allonge. A peine je lui retire le slip et me déboutonne. Je découvre à cette occasion qu'elle est capable de s'exprimer comme une damnée. J'ai beau faire je commence à craindre une espèce de pire. Qui serait que je n'arriverais pas à la satisfaire. Cela m'inquiète. Elle halète et se cabre dès le premier coup de reins. Puis me plante les doigts dans la peau et grogne sans retenue. Pourtant ce n'est pas l'envie qui me manque de la mettre sur les genoux. J'en pouvais plus d'attendre. Elle s'écrie à moitié inconsciente. Mais moi je suis parfaitement clair. J'ai beau m'activer sur elle avec une drôle de peur au ventre. Et oui j'ai une frousse bleue de ne pas me montrer à la hauteur après tout ce que je lui ai promis, ou plutôt laissé entendre. Seulement mon esprit qui reste légèrement en rade lui ne se fait aucune illusion. Cette chienne ce n'est pas avec moi qu'elle en a. Maintenant qu'elle s'y est mise même un singe ferait l'affaire. C'est avec elle même et la Terre entière qu'elle veut en découdre. Je lui mettrais une grosse carotte à la place de mon gourdin qu'elle n'y verrait que du feu. De mon charme elle se fout et m‘en concède-t-elle au moins. Elle a simplement pas tiré un vrai coup depuis dix ou quinze ans. Depuis exactement autant d'années que son mari la dégoutte. Qu'elle vit enfermée entre les quatre murs de sa vie respectable et hallucinante. Pourtant de nos jours tout devient permis. Même d'échanger sa femme ou son mari avec un voisin. Il faut pas tomber dans la flemme c'est tout. Parce qu'au bout d'un certain temps celle là devient la vraie nature. On se réveille fainéant. Sachant que personne n'est dupe. Néanmoins on s'habitue à attendre la mort. Certains croient même conjurer le sort en s'entraînant à mourir longtemps à l'avance. Tourne toi. Je lui fais à Maggy. Sur quoi elle me sourit vicieusement. Avant de se mettre à quatre pattes dans la couleur bleue de la pièce. De la poussière en suspension flotte comme un nuage de mousse. Une pénombre je croyais qui ne pouvait exister que dans les rêves de la nuit; On dirait un décor artificiel. Me reculant du lit pour me mettre à l'aise j'ai nettement l'impression que ça ressemble à un film de cul. Tout y est. Le décor. L'ambiance.. L'héroïne en chaleur.. Et bien sûr le frisson indéfinissable qui est du à quelque chose de profondément secret perdu en nous. Sur quoi je m'en retourne sur elle et la plante sans égards. Devinant que c'est juste ce qu'il lui faut pour la laver d'autant d'années irrécupérables. Sa jupe à volants m'assure un effet du tonnerre. Me donne le sentiment que je suis en train de la sauter alors que je la connais pas depuis une heure. Je ne lui aurais même laissé le temps de se déshabiller. Ou alors cela ne fut pas possible avec ses collègues dans le secteur. Je lui fais sa fête planqué derrière une porte de bureau. Peut-être bien dans un placard. Putain.. Vas y.. Elle crie en s'enfonçant la tête dans le matelas. T'aimes ça grosse salope.. Je lui fais méchamment.. Ouaih.. Ouaih.. Elle tente de répondre entre deux halètements. Enfin je lui mets les seins à l'air en la redressant. Elle voudrait se marrer pour me faire croire que nous sommes victimes d'hallucinations. Mais je ne suis pas d'accord. Je m'entraîne depuis assez longtemps pour savoir parfaitement quand c'est la réalité et quand je regarde un vieux film. Donc je ne veux lui laisser aucun doute et la repousse vers le mur maintenant qu'elle est debout. Je la reprends de face pour l'obliger d'une certaine manière à réfléchir à sa condition. Je ne saurais dire comment je m'y prends exactement, mais en la fixant au fond des yeux je lui rappelle comme une mère de famille dans sa situation devient vite déplorable. Je sens qu'elle meurt de honte au milieu de sa rage. Je me dis qu'elle va d'ici peu me supplier. Que je me montre gentil et lui rende un peu de dignité. Que je fasse semblant au moins; Puis toutes ses grimaces sont-elles vraiment nécessaires. J'ai toujours eu une sainte horreur de ces facéties. Parfaitement inutiles qu'elles sont. Je me demande d'ailleurs si elle ne va pas se foutre à chialer maintenant. Je lui mets carrément un doigt dans le cul et elle essaie aussitôt de m'embrasser jusqu'au sang. Alors je m'enfonce aussi loin que je peux et tout s'arrête d'un coup. Ca m'a échappé. Je n'ai je crois pas eu le temps de voir venir. Je me retrouve soudain comme un con. Pareil à un vieux bœuf contre elle sur le mur. Le monde vient de s'écrouler, une fois de plus....

     

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